Thursday, May 19, 2016

Non.

Pantins obéissants jaloux de nos conforts,
Abrutis par l'image absorbée sans effort,
Esclaves consentants de désirs insatiables,
Consommateurs d'objets toujours plus périssables,
Nous engraissons tous ceux qui tirent les ficelles
De la loi du marché, ce monstre universel

Pendant que dans les camps les réfugiés se meurent
Que l'avenir des jeunes c'est devenir chômeurs
On nous veut encore plus soumis et menacés
Flexibles et concurrents d'emplois précarisés
On a coupé le souffle du progrès social
Pour privilégier l'intérêt commercial

Depuis l'avènement du système implacable
L'injustice est partout mais qui sont les coupables?
Ceux qui sont tout en haut de l'échelle sociale?
Qui ont déjà gagné ce combat déloyal?
Ou ceux qui comme nous ont regardé ailleurs
Quand ils ont commencé à jouer les fossoyeurs

Voici venu le temps que nous n'espérions plus
Où du peuple viendra le refus et l'influx
Le courage d'oser quand se lève le vent
De redresser la tête, insoumis et vivants
De crier enfin non à ce qu'on nous impose
Et ensemble à nouveau inventer autre chose

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